Texte repris de Saint-Herblain/Patrimoine
Le domaine de la Bégraisière s’étendait à l’origine sur 28 ha, dont 8 ha constituent l’actuel parc communal.
La propriété illustre le mode de vie des élites des siècles passés : petite noblesse, gens de justice aux 16ème et 17ème siècles, négociants au 18ème siècle et industriels au 19ème siècle.
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Daniel Edevin, sieur du Plessis, achète le domaine en 1610 à Jean de Mazoyer, Maître des eaux et forêts, pour 5 800 livres.
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Nicolas Symon, sieur du Pêcher, l’obtient par mariage avec les Edevin
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La famille de la Lande, alliée aux Bruc, seigneurs de la Gournerie, en prend possession en 1693.
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La famille Gicquiau la rachète au 18ème siècle.
En 1808, le manoir abrite un hôte bien connu des Nantais : l’architecte-voyer de la Ville, Mathurin Crucy, bâtisseur du théâtre Graslin.
Pierre Léchat, maire de Saint-Herblain (1835-1837) y élit domicile et y finit ses jours en 1837.
Au 20ème siècle, le manoir est propriété de l’administration des Douanes avant d’être racheté par la ville de Saint-Herblain en 1992.
Le 11 janvier 1993, la toiture du manoir est victime d’un incendie.
Un chantier de rénovation est alors confié à la Fédération des compagnons du bâtiment.
Le maire Charles Gauthier y projette d’ouvrir une maison d’artistes.
En 1994, des fresques en trompe-l’œil sont réalisées par Monsieur Guyon, peintre décorateur.
A l’occasion de Jours de fête 2014, le manoir est revêtu d’une œuvre textile éphémère de l’artiste Cloé Rousset.
La longère actuelle accueille les bureaux de l’agence culturelle au début des années 2000. Les dépendances, quant à elles, sont utilisées par les jardiniers municipaux.
Puis c’est le tour de la bibliothèque d’y installer ses bureaux pendant la durée des travaux de réaménagement de la médiathèque Hermeland, en 2015-2016.
En 2009, pour les journées du Patrimoine, Jet FM et la ville de Saint-Herblain ont produit un reportage diffusé sur YouTube.
Il comporte principalement des photos et des témoignages des familles Boué, Rivière et Rabu, qui occupèrent les 3 fermes jusque dans les années 1960.
Le manoir étant alors occupé en résidence d’été par Monsieur Gicquiau, négociant en café.